29 déc. 2019

Un départ mouvementé


Mercredi 24 juillet 2019 et Jeudi 25 juillet
Arrivée à Tokyo

Deux jours avant le départ, j’ai été prise de très violents maux de ventre. J’étais pliée en deux et incapable de me déplacer. Après la visite du médecin et quelques antidouleurs puissants, j’ai dû passer des examens en urgence. Les résultats n’étaient pas trop mauvais mais la douleur ne passait pas et le temps était compté. Le matin du départ on ne savait toujours pas si l’on pourrait vraiment partir. Nous nous sommes levées très tôt, vers 6h du matin, pour aller faire une dernière prise de sang et une échographie pelvienne. L’écho était bonne mais un bug informatique m’empêchait d’avoir accès à mes résultats d’analyse. En attendant, nous avons finalisé la valise, enfin surtout la mienne, puis je suis retournée au laboratoire d’analyse pour récupérer les résultats en main propre. Le médecin que j’avais vu la veille, m’avait demandé de l’appeler pour lui transmettre les résultats. Sauf que… quand je les ai enfin eus, il était en pause déjeuner et moi, j’avais un avion à prendre !

Tant pis, nous avons rejoint Séverine, ma collègue, pour qu’elle nous emmène à l’aéroport. J’avais laissé un message au médecin, il me rappellerait sûrement sur la route. Séverine nous prit donc dans sa voiture, direction l’aéroport. En chemin, je m’interrogeai sur le trajet et je questionnai Séverine sur l’itinéraire qu’elle avait choisi. Elle nous indiqua alors se rendre vers l’aéroport d’Orly. Or nous partions de Charles-de-Gaulle. Décidément le sort semblait s’acharner. Mais nous avons quand même réussi à arriver suffisamment tôt au bon aéroport. Une fois les portiques de sécurité passés et le déjeuner avalé, j’ai reçu un message du médecin me confirmant son approbation pour le voyage d’environ un mois à venir. Ouf !

Dans l’avion, nous étions bien installées, au fond, sur une rangée de deux sièges. Les places n’étaient pas très larges mais cela suffisait. Après un trajet mouvementé - l’avion était plus petit que ce qu’on avait l’habitude de prendre et secouait pas mal, en plus il y avait beaucoup de nuages donc on a volé à plus de 11 000 m - nous avons atterri à Tokyo. Et nous avons très vite retrouvé nos marques et en très peu de temps nous avons rejoint notre hôtel. L’air était chaud et humide : Bienvenue au Japon !
À peine le temps de nous installer et nous sommes partis arpenter les rues voisines pour trouver où diner. On était fatigué et on ne voulait pas trop tourner donc en connaisseuses du quartier nous nous sommes dirigés vers Yayoi, une chaîne de restaurants de bon rapport qualité / prix. Nous avons dîné rapidement et nous avons rejoint notre chambre. Après une petite douche nous nous sommes écroulées car nous étions réveillées depuis de longues heures – nous ne dormons pas en avion. Malheureusement le lit était extrêmement dur. On avait l’impression de dormir sur une planche de bois. Pour une première nuit après un long trajet en avion ce n’était pas l’idéal.


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