Mercredi 24 juillet 2019 et Jeudi 25 juillet
Arrivée à Tokyo
Arrivée à Tokyo
Deux jours avant le départ, j’ai été prise de très
violents maux de ventre. J’étais pliée en deux et incapable de me déplacer. Après
la visite du médecin et quelques antidouleurs puissants, j’ai dû passer des
examens en urgence. Les résultats n’étaient pas trop mauvais mais la douleur ne
passait pas et le temps était compté. Le matin du départ on ne savait toujours
pas si l’on pourrait vraiment partir. Nous nous sommes levées très tôt, vers 6h
du matin, pour aller faire une dernière prise de sang et une échographie
pelvienne. L’écho était bonne mais un bug informatique m’empêchait d’avoir
accès à mes résultats d’analyse. En attendant, nous avons finalisé la valise,
enfin surtout la mienne, puis je suis retournée au laboratoire d’analyse pour
récupérer les résultats en main propre. Le médecin que j’avais vu la veille, m’avait
demandé de l’appeler pour lui transmettre les résultats. Sauf que… quand je les
ai enfin eus, il était en pause déjeuner et moi, j’avais un avion à prendre !
Tant pis, nous avons rejoint Séverine, ma
collègue, pour qu’elle nous emmène à l’aéroport. J’avais laissé un message au
médecin, il me rappellerait sûrement sur la route. Séverine nous prit donc dans
sa voiture, direction l’aéroport. En chemin, je m’interrogeai sur le trajet et
je questionnai Séverine sur l’itinéraire qu’elle avait choisi. Elle nous indiqua
alors se rendre vers l’aéroport d’Orly. Or nous partions de Charles-de-Gaulle.
Décidément le sort semblait s’acharner. Mais nous avons quand même réussi à
arriver suffisamment tôt au bon aéroport. Une fois les portiques de sécurité
passés et le déjeuner avalé, j’ai reçu un message du médecin me confirmant son
approbation pour le voyage d’environ un mois à venir. Ouf !
Dans l’avion, nous étions bien installées, au
fond, sur une rangée de deux sièges. Les places n’étaient pas très larges mais
cela suffisait. Après un trajet mouvementé - l’avion était plus petit que ce
qu’on avait l’habitude de prendre et secouait pas mal, en plus il y avait
beaucoup de nuages donc on a volé à plus de 11 000 m - nous avons
atterri à Tokyo. Et nous avons très vite retrouvé nos marques et en très peu de
temps nous avons rejoint notre hôtel. L’air était chaud et humide : Bienvenue
au Japon !
À peine le temps de nous installer et nous
sommes partis arpenter les rues voisines pour trouver où diner. On était
fatigué et on ne voulait pas trop tourner donc en connaisseuses du quartier
nous nous sommes dirigés vers Yayoi, une chaîne de restaurants de bon rapport
qualité / prix. Nous avons dîné rapidement et nous avons rejoint notre chambre.
Après une petite douche nous nous sommes écroulées car nous étions réveillées
depuis de longues heures – nous ne dormons pas en avion. Malheureusement le lit
était extrêmement dur. On avait l’impression de dormir sur une planche de bois.
Pour une première nuit après un long trajet en avion ce n’était pas l’idéal.
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