16 févr. 2020

Un peu d'Histoire et du luxe


Dimanche 28 juillet
Kawagoe, la petite Edo



Ce matin-là, nous avions décidé de sauter le petit déjeuner et nous sommes restées dormir un peu plus longtemps : nos pieds n’étaient pas complètement remis de notre piétinement de la veille. En fin de matinée nous nous sommes dirigées vers la gare d’Ikebukuro pour prendre un train vers Kawagoe, la petite Edo. Arrivées sur place, nous devions rejoindre une autre gare à pied qui avait un office de tourisme. Malheureusement, nous n’avons pas pris le chemin le plus court. Et c’est à ce moment-là que nous nous sommes rappelé qu’il faisait vraiment très chaud au Japon l’été. Après 20 bonnes minutes de marche, nous sommes arrivées, en sueur, à l’office de tourisme. On nous présenta les différentes activités et on nous indiqua qu’un festival avait lieu ce même week-end. D’ailleurs, des stands (de nourriture pour la plupart, comme toujours) étaient répartis tout autour de la gare. Mais nous décidâmes de garder la visite des stands pour la fin de notre périple dans la ville.



Nous avons commencé par nous rendre à Kita-in temple, un temple célèbre pour les 500 statues des disciples de bouddha qu’il regroupe. La légende raconte que si une personne touche la tête du disciple représentant son signe zodiacal chinois la chance lui sourira. Vous vous doutez bien que nous avons cherché avec assiduité et le cheval pour Gigi et le rat pour Gaëlle. Il y avait des pièges car les statues étaient parfois lissées par le temps. On aurait pu confondre un lapin avec un rat ou un bœuf avec un cheval. Mais nous avons su éviter les pièges et nous avons trouvé nos disciples respectifs. Nous n’avons pas manqué de tapoter leur crâne dégarni. Pourvu que la chance nous sourit à l’avenir…

 
Kita-In Temple

Kita-In Temple
Kita-In Temple


Kita-In Temple

Jardin aux 500 statues

Disciple au lapin




Disciple au dragon - ça me fait penser à Dragon Ball


Après la visite du temple (pas très spécial, cela dit en passant) et du jardin aux 500 statues, nous avons repris le bus pour nous rendre dans l’allée des confiseurs, un petit chemin qui regorgeait de boutiques historiques aux bonbons bon marché et typiques de l’enfance des japonais. Là, j’ai acheté deux types de confiseries. Nous avons continué sur l’allée principale, extrêmement bondée car le festival avait pris ses quartiers. Il y avait des stands de rue qui vendaient des concombres en bâtonnets (bien rafraîchissant, miam), des brochettes, de la glace pilée et surtout beaucoup, beaucoup, de bière. Sous une telle chaleur, nous nous sommes dit que les Japonais ne résisteraient pas longtemps. On allait en retrouver quelques uns par terre dans les rues. Tout en descendant la rue, nous avons profité des spectacles qui s’y tenaient : une personne masquée qui dansait au son des tambours, une troupe de joueurs de taiko et une scène où se produisaient plusieurs chanteurs. 

Maison de marchands


La Tour de l'Horloge

Maison de marchands

Joueurs de taiko


Concert pendant le festival

Exténuées par la chaleur et par la longue marche que nous avions faite, nous avons cherché un coin tranquille pour pouvoir boire une boisson fraîche et nous asseoir dans une salle climatisée. Requinquées, nous avons parcouru les stands pour nous acheter des brochettes de différentes viandes et une spécialité locale : des chips de patates douces sucrées. Si les chips étaient une agréable surprise, la qualité des brochettes était à déplorer. Les mains chargées, nous sommes retournées à la gare de départ en veillant à prendre le chemin le plus rapide.

 
Chips de patate douce sucrées

Puis retour à l’hôtel pour une bonne nuit de sommeil. 

Lundi 29 juillet
Un goûter luxueux 

Comme souvent, nous avons commencé la journée par un petit déjeuner matinal à l’hôtel. Et je dois avouer m'être rendormie une fois retournée dans la chambre.

À midi, nous avons décidé de goûter les ramen les plus réputés du quartier, ceux de Mutekiya. Le restaurant n’était pas si loin mais la chaleur moite était suffocante. En chemin, nous avons fait un arrêt rapide à Bic Camera pour déposer la montre de Gigi. Puis, nous sommes reparties vers le restaurant. Il y avait un peu d’attente mais cela passa très vite malgré la chaleur. Arrivées à l’intérieur, nous avons découvert un endroit pas très grand mais idéalement organisé. Nous avons goûté aux nouilles. Les morceaux de porc étaient délicieusement fondants. Le bouillon aussi était excellent. Une vraie tuerie ! Décidément ce restaurant n’avait pas volé sa réputation. Nous sommes restées peu de temps car il y avait peu de place et beaucoup de gourmands impatients.


Après notre repas, nous sommes retournées dans la chaleur pour que Gigi récupère sa montre avec sa nouvelle pile. Depuis notre départ de France, sa montre faisait des siennes et s’arrêtait régulièrement. Par contre, nous avons remarqué que les Japonais n’étaient pas forcément des pros de l’efficacité. Dans ce domaine en tout cas. Il aura fallu une heure pour changer une pile de montre. Et tout ça pour un peu moins de dix euros ! Cela fait cher la pile et/ou la main-d’œuvre !

Nous avons poursuivi notre journée en nous rendant dans un jardin gratuit situé au cœur d’un hôtel très luxueux. Nous avons voulu profiter de la vue au frais tout en dégustant un petit cocktail. Nous nous sommes donc rendues au Garden Lounge car il donnait directement sur le jardin. Très vite, nous avons remarqué que les prix étaient extrêmement élevés, bien plus cher que ce à quoi nous nous attendions. Néanmoins Gigi s’est laissé tenter par un Coca et un parfait au chocolat alors que j’ai pris un Mont Blanc set, avec gâteau aux marrons et à la noix et thé au citron. Très bon et très belle vue. En plus, l’accueil était vraiment aimable et souriant. Par contre quelle surprise quand on nous a tendu la note : une taxe de service de 10 % qui sortait de nulle part. Les prix étaient déjà suffisamment élevés, nous n’avions pas besoin d’avoir ces 10 % supplémentaires. 50 € pour un goûter, cela fait cher le goûter !

Dégustation dans un cadre magnifique

Afin d’éliminer toutes les calories que nous avions ingurgitées, nous nous sommes baladées dans le magnifique jardin japonais qui présentait des ponts rouges et une jolie cascade. Sous les arbres, la chaleur était encore plus étouffante (ai-je déjà mentionné qu’il faisait chaud ?). D’ailleurs mon téléphone indiquait qu’il faisait 33°C ressentis comme 42°C. Une véritable fournaise !

Sur la route du New Otani Garden

Cascade




Les pierres rouges ont été ramenées de Sato Island


Après cet interlude luxueux, nous sommes parties vers Odaiba. Nous avons longuement hésité avant de nous décider à traverser le pont à pied. Était-ce une bonne idée ou non ? Toujours est-il que nous avons parcouru plus de 15 km dans la journée et que nos pieds s’en souviennent encore. Malgré tout, la vue sur le port avec le jour déclinant était très jolie. Arrivées dans notre centre commercial habituel de cette île artificielle, nous nous rendîmes dans la zone des restaurants pour retrouver le restaurant où nous avions si bien mangé deux ans auparavant. Malheureusement, la zone du restaurant qui offrait la plus belle vue sur le pont était fermée et nous avons donc eu droit à une vue… sur un escalier. Quelle déception ! 

 
Vue depuis le Rainbow Bridge

Vue sur l'île artificielle d'Odaiba

Vue sur la baie de Tokyo


Après le repas, nous avons repris le métro pour nous rendre dans une grande zone d’arcade afin de jouer du Taiko. Malheureusement elle avait été remplacée par un musée, qui était fermé à cette heure-là.  Décidément la fin de soirée était décevante. Nous avons repris le métro et nous sommes retournées à l’hôtel, un peu dépitées. Nous avions décidé de ne pas nous coucher tard car le lendemain nous partions pour Kanazawa. Pourtant nous n’avons rejoint les bras de Morphée qu’à 2h du matin.

Ja ne
Gaellou

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