Dimanche 28 juillet
Kawagoe, la petite Edo
Ce matin-là, nous avions décidé de sauter le
petit déjeuner et nous sommes restées dormir un peu plus longtemps : nos
pieds n’étaient pas complètement remis de notre piétinement de la veille. En fin de
matinée nous nous sommes dirigées vers la gare d’Ikebukuro pour prendre un
train vers Kawagoe, la petite Edo. Arrivées sur place, nous devions rejoindre
une autre gare à pied qui avait un office de tourisme. Malheureusement, nous n’avons
pas pris le chemin le plus court. Et c’est à ce moment-là que nous nous sommes rappelé
qu’il faisait vraiment très chaud au Japon l’été. Après 20 bonnes minutes de
marche, nous sommes arrivées, en sueur, à l’office de tourisme. On nous présenta
les différentes activités et on nous indiqua qu’un festival avait lieu ce même week-end.
D’ailleurs, des stands (de nourriture pour la plupart, comme toujours) étaient
répartis tout autour de la gare. Mais nous décidâmes de garder la visite des
stands pour la fin de notre périple dans la ville.
Nous avons commencé par nous rendre à Kita-in
temple, un temple célèbre pour les 500 statues des disciples de bouddha qu’il
regroupe. La légende raconte que si une personne touche la tête du disciple
représentant son signe zodiacal chinois la chance lui sourira. Vous vous doutez
bien que nous avons cherché avec assiduité et le cheval pour Gigi et le rat
pour Gaëlle. Il y avait des pièges car les statues étaient parfois lissées par
le temps. On aurait pu confondre un lapin avec un rat ou un bœuf avec un
cheval. Mais nous avons su éviter les pièges et nous avons trouvé nos disciples
respectifs. Nous n’avons pas manqué de tapoter leur crâne dégarni. Pourvu que
la chance nous sourit à l’avenir…
Kita-In Temple |
Kita-In Temple |
Kita-In Temple |
Jardin aux 500 statues |
Disciple au lapin |
Disciple au dragon - ça me fait penser à Dragon Ball |
Après la visite du temple (pas très spécial,
cela dit en passant) et du jardin aux 500 statues, nous avons repris le bus
pour nous rendre dans l’allée des confiseurs, un petit chemin qui regorgeait de
boutiques historiques aux bonbons bon marché et typiques de l’enfance des
japonais. Là, j’ai acheté deux types de confiseries. Nous avons continué sur
l’allée principale, extrêmement bondée car le festival avait pris ses
quartiers. Il y avait des stands de rue qui vendaient des concombres en bâtonnets
(bien rafraîchissant, miam), des brochettes, de la glace pilée et surtout
beaucoup, beaucoup, de bière. Sous une telle chaleur, nous nous sommes dit que
les Japonais ne résisteraient pas longtemps. On allait en retrouver quelques
uns par terre dans les rues. Tout en descendant la rue, nous avons profité des
spectacles qui s’y tenaient : une personne masquée qui dansait au son des
tambours, une troupe de joueurs de taiko et une scène où se produisaient
plusieurs chanteurs.
Maison de marchands |
La Tour de l'Horloge |
Maison de marchands |
Joueurs de taiko |
Concert pendant le festival |
Exténuées par la chaleur et par la longue marche
que nous avions faite, nous avons cherché un coin tranquille pour pouvoir boire
une boisson fraîche et nous asseoir dans une salle climatisée. Requinquées, nous
avons parcouru les stands pour nous acheter des brochettes de différentes
viandes et une spécialité locale : des chips de patates douces sucrées. Si les
chips étaient une agréable surprise, la qualité des brochettes était à
déplorer. Les mains chargées, nous sommes retournées à la gare de départ en
veillant à prendre le chemin le plus rapide.
Puis retour à l’hôtel pour une bonne nuit de
sommeil.
Lundi 29 juillet
Lundi 29 juillet
Un goûter luxueux
Comme souvent, nous avons commencé la journée par un petit déjeuner matinal à l’hôtel. Et je dois avouer m'être rendormie une fois retournée dans la chambre.
À midi, nous avons décidé de goûter les ramen les plus réputés du quartier, ceux de Mutekiya. Le restaurant n’était pas si loin mais la chaleur moite était suffocante. En chemin, nous avons fait un arrêt rapide à Bic Camera pour déposer la montre de Gigi. Puis, nous sommes reparties vers le restaurant. Il y avait un peu d’attente mais cela passa très vite malgré la chaleur. Arrivées à l’intérieur, nous avons découvert un endroit pas très grand mais idéalement organisé. Nous avons goûté aux nouilles. Les morceaux de porc étaient délicieusement fondants. Le bouillon aussi était excellent. Une vraie tuerie ! Décidément ce restaurant n’avait pas volé sa réputation. Nous sommes restées peu de temps car il y avait peu de place et beaucoup de gourmands impatients.
Comme souvent, nous avons commencé la journée par un petit déjeuner matinal à l’hôtel. Et je dois avouer m'être rendormie une fois retournée dans la chambre.
À midi, nous avons décidé de goûter les ramen les plus réputés du quartier, ceux de Mutekiya. Le restaurant n’était pas si loin mais la chaleur moite était suffocante. En chemin, nous avons fait un arrêt rapide à Bic Camera pour déposer la montre de Gigi. Puis, nous sommes reparties vers le restaurant. Il y avait un peu d’attente mais cela passa très vite malgré la chaleur. Arrivées à l’intérieur, nous avons découvert un endroit pas très grand mais idéalement organisé. Nous avons goûté aux nouilles. Les morceaux de porc étaient délicieusement fondants. Le bouillon aussi était excellent. Une vraie tuerie ! Décidément ce restaurant n’avait pas volé sa réputation. Nous sommes restées peu de temps car il y avait peu de place et beaucoup de gourmands impatients.
Après notre repas, nous sommes retournées dans
la chaleur pour que Gigi récupère sa montre avec sa nouvelle pile. Depuis notre
départ de France, sa montre faisait des siennes et s’arrêtait régulièrement.
Par contre, nous avons remarqué que les Japonais n’étaient pas forcément des
pros de l’efficacité. Dans ce domaine en tout cas. Il aura fallu une heure pour
changer une pile de montre. Et tout ça pour un peu moins de dix euros ! Cela
fait cher la pile et/ou la main-d’œuvre !
Nous avons poursuivi notre journée en nous rendant dans un jardin gratuit situé au cœur d’un hôtel très luxueux. Nous avons voulu profiter de la vue au frais tout en dégustant un petit cocktail. Nous nous sommes donc rendues au Garden Lounge car il donnait directement sur le jardin. Très vite, nous avons remarqué que les prix étaient extrêmement élevés, bien plus cher que ce à quoi nous nous attendions. Néanmoins Gigi s’est laissé tenter par un Coca et un parfait au chocolat alors que j’ai pris un Mont Blanc set, avec gâteau aux marrons et à la noix et thé au citron. Très bon et très belle vue. En plus, l’accueil était vraiment aimable et souriant. Par contre quelle surprise quand on nous a tendu la note : une taxe de service de 10 % qui sortait de nulle part. Les prix étaient déjà suffisamment élevés, nous n’avions pas besoin d’avoir ces 10 % supplémentaires. 50 € pour un goûter, cela fait cher le goûter !
Nous avons poursuivi notre journée en nous rendant dans un jardin gratuit situé au cœur d’un hôtel très luxueux. Nous avons voulu profiter de la vue au frais tout en dégustant un petit cocktail. Nous nous sommes donc rendues au Garden Lounge car il donnait directement sur le jardin. Très vite, nous avons remarqué que les prix étaient extrêmement élevés, bien plus cher que ce à quoi nous nous attendions. Néanmoins Gigi s’est laissé tenter par un Coca et un parfait au chocolat alors que j’ai pris un Mont Blanc set, avec gâteau aux marrons et à la noix et thé au citron. Très bon et très belle vue. En plus, l’accueil était vraiment aimable et souriant. Par contre quelle surprise quand on nous a tendu la note : une taxe de service de 10 % qui sortait de nulle part. Les prix étaient déjà suffisamment élevés, nous n’avions pas besoin d’avoir ces 10 % supplémentaires. 50 € pour un goûter, cela fait cher le goûter !
Afin d’éliminer toutes les calories que nous
avions ingurgitées, nous nous sommes baladées dans le magnifique jardin
japonais qui présentait des ponts rouges et une jolie cascade. Sous les arbres,
la chaleur était encore plus étouffante (ai-je déjà mentionné qu’il faisait
chaud ?). D’ailleurs mon téléphone indiquait qu’il faisait 33°C ressentis
comme 42°C. Une véritable fournaise !
Cascade |
Les pierres rouges ont été ramenées de Sato Island |
Après cet interlude luxueux, nous sommes parties
vers Odaiba. Nous avons longuement hésité avant de nous décider à traverser le
pont à pied. Était-ce une bonne idée ou non ? Toujours est-il que nous avons
parcouru plus de 15 km dans la journée et que nos pieds s’en souviennent
encore. Malgré tout, la vue sur le port avec le jour déclinant était très
jolie. Arrivées dans notre centre commercial habituel de cette île
artificielle, nous nous rendîmes dans la zone des restaurants pour retrouver le
restaurant où nous avions si bien mangé deux ans auparavant. Malheureusement,
la zone du restaurant qui offrait la plus belle vue sur le pont était fermée et
nous avons donc eu droit à une vue… sur un escalier. Quelle déception !
Vue sur l'île artificielle d'Odaiba |
Vue sur la baie de Tokyo |
Après le repas, nous avons repris le métro pour
nous rendre dans une grande zone d’arcade afin de jouer du Taiko.
Malheureusement elle avait été remplacée par un musée, qui était fermé à cette heure-là. Décidément la fin de soirée était décevante. Nous
avons repris le métro et nous sommes retournées à l’hôtel, un peu dépitées.
Nous avions décidé de ne pas nous coucher tard car le lendemain nous partions
pour Kanazawa. Pourtant nous n’avons rejoint les bras de Morphée qu’à 2h du
matin.
Ja ne
Gaellou
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