Jeudi 1 août
Shirakawago
Nouveau réveil matinal. Cette fois-ci nous partions à Shirakawago.
Nous avons pris un car pour 1h30 de route dans les montagnes japonaises. J’avais prévu le coup des routes sinueuses et j’avais pris un petit médicament contre le mal des transports. Sinon, je n’aurai pas survécu ! Arrivées sur place, on a eu un instant de doute car la ville semblait très (trop ?) touristique. L’office de tourisme local n’était pas très coopératif. Quand j’ai demandé quelles activités on pouvait faire en une journée, la fille du guichet m’a juste montré les points touristiques indiqués sur la carte sans aucune autre explication ou orientation. Drôle d’accueil…
La rivière de Shirakawago |
Sur la route |
Nous avons donc
décidé de partir à la découverte de Shirakawago au gré de nos envies. Nous avons commencé par
rejoindre le point d’observation situé à 20 minutes de marche du terminal de
bus. Pour avoir une vue d’ensemble, il fallait grimper. Et la pente était plus
pentue que ce à quoi nous nous attendions. Bien sûr, comme d’habitude, la
chaleur n’aidait pas l’ascension. Mais finalement nous sommes arrivées et avons
pu observer tranquillement la vue sur ce village aux maisons de chaume. D’où
nous nous trouvions, nous pouvions constater l’étendue du village et la
répartition des maisons. En plus, comme il était encore tôt, peu de personnes
étaient présentes. Nous en avons profité pour prendre de jolies photos.
Point de vue sur Shirakawago |
Quelques instants
plus tard, nous sommes redescendues et nous nous sommes baladées entre les
maisons typiques de l’ancien temps japonais. Nous avons hésité à visiter une
maison. Mais les 1 300 yens à débourser nous ont refroidies. Nous avons continué notre déambulation puis nous nous sommes mises à la
recherche d’un endroit pour déjeuner. Rapidement, nous avons trouvé un petit
restaurant qui proposait des nouilles soba froides ou chaudes. Gigi a pris les
chaudes et moi les froides. Comme on ne mange pas habituellement de soba, cela
nous changeait et ce n’était pas plus mal. Après tout, on voyage également par le
goût. Le seul point un peu négatif fut l’attitude de la serveuse : aucun
sourire et un accueil plutôt glacial. On ne se sentait pas vraiment les
bienvenues.
Les maisons au toit de chaumes sont éparpillées dans le village |
Il y a aussi des rizières à Shirakawago |
Soba pour le déjeuner |
Après le repas,
nous avons poursuivi notre chemin vers un musée attenant à un temple. Pour
accéder à une superbe vue sur la montagne et les chaumières, il fallait passer
par des petits escaliers très raides. Pour le dernier étage je suis la seule à
y être montée car Gigi craignait d’avoir des difficultés à redescendre. Tout en
haut, il n’y avait pas vraiment de sol mais des planches de bois qui passaient
au-dessus des fondations de l’étage. J’ai longuement hésité à passer sur les
planches de bois. Seraient-elles suffisamment résistantes ? Après avoir essayé sur
un petit espace, je me suis lancée et j’ai pu arpenter le grenier. D’un côté,
j’avais vue sur la cour du temple et de l’autre sur la montagne et le village. En
redescendant, nous avons fait un pause « photo kitch », avec chapeau
traditionnel en paille. C’était marrant, tellement c’était ridicule. Nous avons
continué avec la rapide visite du temple et d’une salle qui s’articulait autour
d’un foyer.
Les escaliers sont escarpés |
Le grenier n'est pas très rassurant à arpenter |
Etage intermédiaire de la maison - musée |
Magnifique vue depuis le dernier étage |
Au rdc, un foyer autour duquel les habitants se regroupaient |
Le petit temple attenant dispose de panneaux en papier travaillés |
Pour clore notre
visite, nous nous sommes rendues de l’autre côté du village vers un musée en
plein air qui regroupait une cinquantaine de maisons au toit de chaume
authentiques mais déplacées et regroupées là pour la préservation du
patrimoine. Pour nous y rendre, nous avons traversé un pont suspendu et une
rivière presque à sec.
Long pont suspendu |
La visite du musée
était intéressante car elle offrait quelques jolis points de vue sur les
maisons. Nous n’avons pas profité au maximum de ce musée car nous n’avons pas
vraiment voulu visiter l’intérieur des maisons. Pour ce faire, il aurait fallu
ôter nos chaussures à chaque fois. Nous nous sommes contentées de passer une
tête. Et puis les maisons étaient vides.
Site classé à L'UNESCO |
Les ouvertures étaient très petites |
Sur le chemin du
retour vers le terminal de bus, nous avons voulu faire une pause pour prendre un
café ou une boisson fraîche car il faisait vraiment très très chaud (comme d’habitude,
vous me direz). Après avoir hésité, nous sommes entrées dans un café qui
donnait sur le musée visité plus tôt. Il s’agissait d’un café dans une maison
typique. On s’asseyait par terre afin de consommer notre boisson. Gigi ne
pouvant pas se baisser est restée au comptoir pour déguster son jus d’orange
bien frais. Quant à moi, je me suis mise face à la fenêtre et au temple et j’ai
pu profiter de mon jus d’orange « à la japonaise ». S’asseoir sur une
chaise sans pied c’est quand même assez unique comme expérience, et tellement
folklorique.
Sol en tatami et chaise typique |
Nous avons trouvé LA perle pour se désaltérer |
Quelle vue ! |
Malheureusement, le
café fermait relativement tôt : à 15h45. Alors, nous sommes retournées au
terminal de bus en espérant pouvoir changer pour un car rentrant sur Kanazawa
plus tôt. Nous avons été chanceuses et nous avons pu embarquer dans le car
précédent.
Après cette
journée éreintante, le retour en car était tranquille car tous les passagers
dormaient ou somnolaient. De retour à Kanazawa, nous nous sommes rendues dans
le centre commercial à côté de la gare routière, histoire de trouver des
restaurants pour plus tard. En arrivant à l’étage consacré, Gigi repéra un happy hour. Nous avons donc décidé de prendre l’apéro dans ce bar.
Il y avait une boisson et un amuse-gueule pour 500 ¥. La serveuse nous avait
présenté ce hors-d’œuvre comme du jambon. Mais quand c’est arrivé… Quelle
déception ! Du jambon de Parme enroulé dans du parmesan avec une pêche.
Hein ? O_O ?! Et à côté il y avait comme une ratatouille parsemée de
parmesan. Très étrange et pas vraiment bon. Dommage.
Nous avons terminé
la soirée dans un restaurant qui proposait sukiyaki et shabu-shabu. Il était
moins bon que celui de Tokyo mais nous en avons quand même eu pour notre
argent. J’ai pu tester les desserts japonais, assez étranges tout de même pour
mes papilles d’Européenne : gelée de tofu (pas si mauvais), gelée de pastèque
et de tomates (vraiment déroutant), soupe chinoise aux herbes et aux fruits
(original), sorte de flan avec du caramel. Mais le pire de
tous était sans aucun doute la mousse au thé matcha. C’est bien simple on avait
l’impression de manger une cuillère de thé en poudre. Horrible ! Surtout pour
moi qui déteste le thé vert.
Sukiyaki |
Farandole des desserts |
Après cette grosse
journée, nous sommes retournées à l’hôtel pour un repos bien mérité.
Ja ne
Gaellou
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