17 févr. 2016

Retour au Japon (x4)

Mardi 28 et Mercredi 29 Juillet
Les japonais sont les rois du service

Initialement, on avait réservé sur Japan Airlines notre vol pour le Japon en prenant un codeshare, c’est-à-dire, un vol opéré par Air France mais partagé avec JAL. Mais courant mars, je reçus un appel de la compagnie japonaise m’annonçant qu’ils ne travaillaient plus avec Air France et qu’ils nous rebasculaient donc vers un vol JAL. Et là, on s’est inquiétées : les sièges seraient trop étroits, il n’y aurait pas de place pour les jambes, les films seraient en japonais ou en anglais uniquement et en plus, on n’avait que des groupes de trois ou quatre sièges. C’est donc non sans appréhension que nous sommes montées dans l’appareil. Et alors, surprise ! Les sièges étaient bien plus larges que ce à quoi nous étions habituées, les films étaient en plein de langues différentes et le service… à la japonaise. Pendant tout le vol, on a apprécié et profité de l’attention que nous portaient les hôtesses. Déjà, les plats proposés étaient copieux et pas mauvais. Ensuite, les hôtesses passaient régulièrement proposer de l’eau, du thé, des jus de fruits, etc.

Pendant le vol, je me suis levée pour me dégourdir les jambes et je suis allée au carré des hôtesses pour me servir de l’eau. Là, une des hôtesses s’est presque jetée sur moi pour me servir. Après, c’était assez drôle. J’ai eu droit à une dégustation en plein vol. Je ne venais que pour de l’eau mais elle a commencé à me refiler un cookie (« Comment on dit cookie en français ? – Euh, cookie ? »), puis un snack japonais (« C’est très bon, ça contient du pain, du beurre et du sucre ! – Et je prends 10 kg en une bouchée ? »). Ensuite, elle a farfouillé dans une boîte pour me refourguer deux ou trois bonbons (« Ce sont des bonbons typiquement japonais. Bon, ils ont tous le même goût mais c’est typique ! »). J’avais déjà les mains pleines alors elle ne pouvait plus rien me donner à ramener à ma place donc elle a commencé à me parler du thé vert. Je lui ai alors expliqué ne pas trop aimer à cause du goût très amer de ce thé. Mais cela ne l’a pas arrêtée. Là voila qui me sert un verre de thé vert chaud (« Il n’est pas très amer, il faut essayer »). Bien obligée, j’ai trempé mes lèvres et effectivement, c’était buvable. Fière d’elle, elle sortit un autre gobelet et cette fois-ci, le remplit de thé vert froid (« C’est très bon aussi et pas trop amer »). Profitant du fait que je boive mon thé vert – décidément ce n’est pas ma tasse de thé – elle commença à discuter et à me demander des traductions en français de phrases… inhabituelles genre « Est-ce que je peux avoir une crêpe au jambon et aux œufs ? » ou encore « Est-ce que je peux avoir du jus de pomme ? ». Comme elle était singapourienne et qu’elle apprenait le japonais (enfin elle le maîtrisait très bien), notre conversation surréaliste se faisait en français, anglais et japonais. C’était drôle et ça a eu le mérite de m’occuper une partie des 11h de vol.

Nous avons atterri à Haneda (un aéroport que je conseille). Etant beaucoup plus petit que Narita (car il ne s’est rouvert aux vols internationaux que récemment), le passage de la douane s’est fait vraiment rapidement. A peine le temps de nous retourner et nous étions déjà dans le monorail qui nous menait au cœur de Tokyo. Après plus de trente heures d’éveil, nous avons englouti notre repas et au dodo. Trois semaines de folies nous attendaient.


Jeudi 30 Juillet
Le festival de la danse du Bon

Séjournant à Ueno, nous avons décidé d’explorer le quartier et le zoo. Direction le parc. Après une dizaine de minutes de marche, nous étions déjà trempées. La chaleur humide de la ville était vraiment assommante. Le temps d’atteindre le zoo, il était déjà 11h30 et les pandas étaient très certainement à l’abri de la chaleur donc non visibles.

Temple du parc d'Ueno


Zone pour se purifier avant de rentrer dans le temple



Ornement de temple


Statues et leurs offrande

Nous avons alors décidé de garder le zoo pour une autre fois et avons continué notre balade vers Yanaka. Le quartier semblait très ancien. Difficile de croire qu’on était en plein centre-ville. Le retour vers le parc d’Ueno fut plus difficile. La chaleur nous accablait et la marche était pénible.

Temple du côté de Yanaka


Un autre temple du côté de Yanaka


Eau purificatrice


Tout le nécessaire pour entretenir les tombes


Ici, on dépose les bâtons d'encens


Un retour rapide à l’hôtel pour une bonne douche et nous étions déjà reparties vers Tsukiji pour rejoindre Yumi et son ancien collègue Masa afin d’assister au festival de la danse du Bon. Sur place, il y avait beaucoup de monde regroupé sur un petit espace. De stands proposaient des plats en tous genres : yakisobas, raviolis chinois, kakigori (glace pilée aromatisée au sirop), concombre glacé, takoyaki, yakitori, … Après avoir acheté deux trois trucs à manger, on s’est trouvé une table et on a mangé nos victuailles. Quelques minutes après s’être posés, Masa me lance : « On va danser ? ». On a rejoint les nombreux danseurs et on a suivi les mouvements de ces différentes danses que beaucoup connaissaient par cœur. Heureusement que j’avais repéré les bons danseurs et que je les suivais à la trace et les imitais. Sinon ça pouvait vite devenir compliqué. Un peu plus tard, Yumi nous a rejoints. Une chose est sûre, on a bien ri car ni Masa, ni Yumi, ni moi n’étions très doués. Vers la fin, une mamie que j’observai assidûment afin d’imiter ses gestes, me lança un petit sourire de soutien et opina de la tête en guise d’encouragement et de félicitations. Le festival s’est terminé trop vite car on s’amusait bien.

L'homme au centre battait la mesure et était accompagné de musiciens



Tout le monde dansait en rond en suivant les gestes des danseurs officiels au centre


Il y avait du monde à cet évènement


Alors que l’on quittait le festival, Yumi nous demanda si nous voulions aller boire un verre. Pendant qu’on acceptait, Masa et Yumi échangèrent quelques mots et au final, Yumi nous informa que Masa qui était venu en voiture pourrait nous raccompagner à l’hôtel après la soirée. On était ravies. Mais à peine le temps de nous réjouir que Masa proposait de faire un tour en voiture plutôt que d’aller boire un verre. Yumi nous demanda notre endroit préféré et je dis sans hésiter « Odaiba ! ». Avec son Rainbow Bridge et les lumières des immeubles qui se reflètent dans l’eau de la Baie de Tokyo… Un sacré spectacle.

Nous voilà donc partis en route pour l’île artificielle. Le seul truc, c’est qu’il fallait trouver l’entrée du Rainbow Bridge et ni Yumi, ni Masa n’étaient familiers avec Odaiba. Après quelques tours et détours, on prit la route en colimaçon qui mène au Rainbow Bridge. Comme j’étais devant, j’ai pu profiter pleinement du spectacle. Sur place, il était amusant de les guider. Et dire que c’était moi la touriste. La voiture garée, on s’est baladés dans le parc et on a bien ri en parlant de la statue de la liberté made in China d’Odaiba. On a continué notre route vers le gundam grandeur nature puis nous sommes rentrés à l’hôtel. Comme promis, Masa nous a raccompagnées en voiture. Très gentille attention de sa part. Pendant le trajet, on a pas mal discuté et comme souvent, comparé le mode de fonctionnement de nos pays ou le comportement de nos compatriotes.

Masa, Gaellou, Gigi et Yumi  devant la Statue de la Liberté, le Rainbow Bridge et Tokyo Tower


Gumdam géant : repérez les gens au pied du Gumdam


De retour à l’hôtel, on a rapidement fait nos valises. En effet, le lendemain on quittait momentanément Tokyo pour une escapade de deux jours et une nuit à Hakone.


Curiosités japonaises : 
Il faut toujours regarder par terre quand on voyage, il y a tant de choses à découvrir.

Kaba : l'hippo


Shimauma : le zèbre


 
Raion : le lion


Décoration des toilettes publiques à côté du zoo de Ueno

Mata ne ;)
Gaellou