5 avr. 2020

Idées de balades à Tokyo


Tokyo est une mégalopole constituée de nombreux quartiers, chacun regorgeant de lieux étonnants, traditionnels ou tout simplement incontournables.

Le classement de ces quartiers est alphabétique, néanmoins je donne mon avis et une note sur la page de chaque quartier.

- Odaiba ou l'île artificielle  🌸🌸🌸🌸🌸

- Tsukiji ou le marché aux poissons 🌸🌸🌸

Cette page est encore en construction. Les quartiers seront traités au fur et à mesure.

16 févr. 2020

Un peu d'Histoire et du luxe


Dimanche 28 juillet
Kawagoe, la petite Edo



Ce matin-là, nous avions décidé de sauter le petit déjeuner et nous sommes restées dormir un peu plus longtemps : nos pieds n’étaient pas complètement remis de notre piétinement de la veille. En fin de matinée nous nous sommes dirigées vers la gare d’Ikebukuro pour prendre un train vers Kawagoe, la petite Edo. Arrivées sur place, nous devions rejoindre une autre gare à pied qui avait un office de tourisme. Malheureusement, nous n’avons pas pris le chemin le plus court. Et c’est à ce moment-là que nous nous sommes rappelé qu’il faisait vraiment très chaud au Japon l’été. Après 20 bonnes minutes de marche, nous sommes arrivées, en sueur, à l’office de tourisme. On nous présenta les différentes activités et on nous indiqua qu’un festival avait lieu ce même week-end. D’ailleurs, des stands (de nourriture pour la plupart, comme toujours) étaient répartis tout autour de la gare. Mais nous décidâmes de garder la visite des stands pour la fin de notre périple dans la ville.



Nous avons commencé par nous rendre à Kita-in temple, un temple célèbre pour les 500 statues des disciples de bouddha qu’il regroupe. La légende raconte que si une personne touche la tête du disciple représentant son signe zodiacal chinois la chance lui sourira. Vous vous doutez bien que nous avons cherché avec assiduité et le cheval pour Gigi et le rat pour Gaëlle. Il y avait des pièges car les statues étaient parfois lissées par le temps. On aurait pu confondre un lapin avec un rat ou un bœuf avec un cheval. Mais nous avons su éviter les pièges et nous avons trouvé nos disciples respectifs. Nous n’avons pas manqué de tapoter leur crâne dégarni. Pourvu que la chance nous sourit à l’avenir…

 
Kita-In Temple

Kita-In Temple
Kita-In Temple


Kita-In Temple

Jardin aux 500 statues

Disciple au lapin




Disciple au dragon - ça me fait penser à Dragon Ball


Après la visite du temple (pas très spécial, cela dit en passant) et du jardin aux 500 statues, nous avons repris le bus pour nous rendre dans l’allée des confiseurs, un petit chemin qui regorgeait de boutiques historiques aux bonbons bon marché et typiques de l’enfance des japonais. Là, j’ai acheté deux types de confiseries. Nous avons continué sur l’allée principale, extrêmement bondée car le festival avait pris ses quartiers. Il y avait des stands de rue qui vendaient des concombres en bâtonnets (bien rafraîchissant, miam), des brochettes, de la glace pilée et surtout beaucoup, beaucoup, de bière. Sous une telle chaleur, nous nous sommes dit que les Japonais ne résisteraient pas longtemps. On allait en retrouver quelques uns par terre dans les rues. Tout en descendant la rue, nous avons profité des spectacles qui s’y tenaient : une personne masquée qui dansait au son des tambours, une troupe de joueurs de taiko et une scène où se produisaient plusieurs chanteurs. 

Maison de marchands


La Tour de l'Horloge

Maison de marchands

Joueurs de taiko


Concert pendant le festival

Exténuées par la chaleur et par la longue marche que nous avions faite, nous avons cherché un coin tranquille pour pouvoir boire une boisson fraîche et nous asseoir dans une salle climatisée. Requinquées, nous avons parcouru les stands pour nous acheter des brochettes de différentes viandes et une spécialité locale : des chips de patates douces sucrées. Si les chips étaient une agréable surprise, la qualité des brochettes était à déplorer. Les mains chargées, nous sommes retournées à la gare de départ en veillant à prendre le chemin le plus rapide.

 
Chips de patate douce sucrées

Puis retour à l’hôtel pour une bonne nuit de sommeil. 

Lundi 29 juillet
Un goûter luxueux 

Comme souvent, nous avons commencé la journée par un petit déjeuner matinal à l’hôtel. Et je dois avouer m'être rendormie une fois retournée dans la chambre.

À midi, nous avons décidé de goûter les ramen les plus réputés du quartier, ceux de Mutekiya. Le restaurant n’était pas si loin mais la chaleur moite était suffocante. En chemin, nous avons fait un arrêt rapide à Bic Camera pour déposer la montre de Gigi. Puis, nous sommes reparties vers le restaurant. Il y avait un peu d’attente mais cela passa très vite malgré la chaleur. Arrivées à l’intérieur, nous avons découvert un endroit pas très grand mais idéalement organisé. Nous avons goûté aux nouilles. Les morceaux de porc étaient délicieusement fondants. Le bouillon aussi était excellent. Une vraie tuerie ! Décidément ce restaurant n’avait pas volé sa réputation. Nous sommes restées peu de temps car il y avait peu de place et beaucoup de gourmands impatients.


Après notre repas, nous sommes retournées dans la chaleur pour que Gigi récupère sa montre avec sa nouvelle pile. Depuis notre départ de France, sa montre faisait des siennes et s’arrêtait régulièrement. Par contre, nous avons remarqué que les Japonais n’étaient pas forcément des pros de l’efficacité. Dans ce domaine en tout cas. Il aura fallu une heure pour changer une pile de montre. Et tout ça pour un peu moins de dix euros ! Cela fait cher la pile et/ou la main-d’œuvre !

Nous avons poursuivi notre journée en nous rendant dans un jardin gratuit situé au cœur d’un hôtel très luxueux. Nous avons voulu profiter de la vue au frais tout en dégustant un petit cocktail. Nous nous sommes donc rendues au Garden Lounge car il donnait directement sur le jardin. Très vite, nous avons remarqué que les prix étaient extrêmement élevés, bien plus cher que ce à quoi nous nous attendions. Néanmoins Gigi s’est laissé tenter par un Coca et un parfait au chocolat alors que j’ai pris un Mont Blanc set, avec gâteau aux marrons et à la noix et thé au citron. Très bon et très belle vue. En plus, l’accueil était vraiment aimable et souriant. Par contre quelle surprise quand on nous a tendu la note : une taxe de service de 10 % qui sortait de nulle part. Les prix étaient déjà suffisamment élevés, nous n’avions pas besoin d’avoir ces 10 % supplémentaires. 50 € pour un goûter, cela fait cher le goûter !

Dégustation dans un cadre magnifique

Afin d’éliminer toutes les calories que nous avions ingurgitées, nous nous sommes baladées dans le magnifique jardin japonais qui présentait des ponts rouges et une jolie cascade. Sous les arbres, la chaleur était encore plus étouffante (ai-je déjà mentionné qu’il faisait chaud ?). D’ailleurs mon téléphone indiquait qu’il faisait 33°C ressentis comme 42°C. Une véritable fournaise !

Sur la route du New Otani Garden

Cascade




Les pierres rouges ont été ramenées de Sato Island


Après cet interlude luxueux, nous sommes parties vers Odaiba. Nous avons longuement hésité avant de nous décider à traverser le pont à pied. Était-ce une bonne idée ou non ? Toujours est-il que nous avons parcouru plus de 15 km dans la journée et que nos pieds s’en souviennent encore. Malgré tout, la vue sur le port avec le jour déclinant était très jolie. Arrivées dans notre centre commercial habituel de cette île artificielle, nous nous rendîmes dans la zone des restaurants pour retrouver le restaurant où nous avions si bien mangé deux ans auparavant. Malheureusement, la zone du restaurant qui offrait la plus belle vue sur le pont était fermée et nous avons donc eu droit à une vue… sur un escalier. Quelle déception ! 

 
Vue depuis le Rainbow Bridge

Vue sur l'île artificielle d'Odaiba

Vue sur la baie de Tokyo


Après le repas, nous avons repris le métro pour nous rendre dans une grande zone d’arcade afin de jouer du Taiko. Malheureusement elle avait été remplacée par un musée, qui était fermé à cette heure-là.  Décidément la fin de soirée était décevante. Nous avons repris le métro et nous sommes retournées à l’hôtel, un peu dépitées. Nous avions décidé de ne pas nous coucher tard car le lendemain nous partions pour Kanazawa. Pourtant nous n’avons rejoint les bras de Morphée qu’à 2h du matin.

Ja ne
Gaellou

5 janv. 2020

Un début de visite explosif


Vendredi 26 juillet
Visite d'Ikebukuro

Comme nous devions changer de chambre tout en restant dans le même hôtel, il fallut que l’on remballe nos valises et qu’on les dépose à l’accueil à 10h. Nous avons donc pris un petit déjeuner tôt et nous sommes parties explorer le côté Est de la gare d’Ikebukuro. Direction Sunshine City.



Nous avons découvert qu'il s’agissait d’un ensemble de bâtiments proposant de nombreuses activités et des boutiques. Nous avons exploré deux de ces bâtiments en arpentant les nombreux niveaux. Puis nous nous sommes dirigées vers le restaurant que nous avions réservé et qui proposait une spécialité : le sukiyaki, une fondue japonaise. Installées dans une ambiance chaleureuse, on nous a fourni, tant bien que mal, les indications nécessaires pour profiter de notre sukiyaki. Après avoir choisi la saveur de notre bouillon, nous avons pu profiter du buffet à volonté pendant 100 minutes. Pour éviter de nous en mettre partout, nous avons même eu le droit à un bavoir tout noir. Le porc, le bœuf, les légumes, les boissons et même le dessert étaient en libre service. Nous nous sommes régalées avec cette fondue japonaise dont la qualité de la viande était excellente. En plus, en venant un midi, nous avons pu profiter de ce buffet pour un prix tout à fait raisonnable (deux fois moins cher que le soir !).

 
Sukiyaki

La fondue japonaise

Pour digérer, nous sommes retournées à Sunshine City, où nous avons visité l’aquarium, situé au dernier étage. Il présentait de nombreuses espèces marines et aquatiques. Nous avons aussi eu la chance d’assister à plusieurs animations : une plongeuse qui nageait dans un grand bassin rempli de poissons, de raies et d’un requin, tout en donnant des explications, le spectacle des otaries et le nourrissage des pingouins. Nous avions pris un ticket combiné qui permettait également de visiter l’observatoire Sky Circus, situé dans un autre bâtiment du complexe Sunshine City.

 
Un bassin géant

Des raies et un requin

Triton

Raie léopard de plusieurs mètres de long. L'étroitesse de son bassin m'a fait mal au cœur.

De nombreuses espèces sont venues pour la photo

Les pingouins ont leur bassin et leur brumisateur pour lutter contre la chaleur.

On pose en bonne compagnie !
On peut passer sous le bassin des pingouins

Les otaries ont de longs canaux pour déambuler dans l'aquarium


 Pour accéder au Sky Circus, il fallait emprunter un ascenseur dédié qui menait directement au 60e étage. Une fois dans l’ascenseur, les lumières s’éteignirent et la Voie Lactée apparut au plafond. L’ascension fut rapide, jusqu’à 600 m/min ! Au 60e étage, une magnifique vue sur la ville de Tokyo s’étalait devant nos yeux. Par ailleurs, Sky Circus a pour thème les jeux de miroirs et de lumière. Il y avait donc plein d’animations sympathiques. On pouvait disparaître d’un écran si on ne bougeait pas. On pouvait saisir un parapluie pour se protéger de tout ce qui tombait. Le parapluie vibrait en synchronisation avec l’image sur l’écran. On pouvait même commander les tornades et autres phénomènes climatiques avec le corps sur un écran géant. J’ai balayé des touristes d’un revers de main, moi !

Des animations un peu plus poussées, avec de la réalité virtuelle, pouvaient être testées. Nous ne les avons pas faites car il fallait payer environ 500 yens pour chaque animation. Néanmoins nous n’avons pas regretté notre ticket combiné car la vue était époustouflante.

 
Vue panoramique sur Tokyo

Le ciel était dégagé et la visibilité bonne, ce qui est rare en été.

Une (grande) piscine sur un toit !

Jeu d'optique et de lumière

Kaléidoscope

 Après ces activités, nous avons à peine eu le temps de retourner à l’hôtel pour intégrer notre nouvelle chambre. Très vite, nous devions rejoindre Yumi et Masa, nos amis japonais. Nous nous sommes retrouvés à Ginza, le quartier chic de Tokyo ; l’équivalent des Champs-Élysées parisiens. Direction le centre commercial Tokyu plaza où nous avons dégusté de délicieuses nouilles udon. Comme à leur habitude, Yumi et Masa se sont battus pour nous payer le restaurant. Nous étions très mal à l’aise car à chaque fois ce sont eux qui payent. Nous devions boire un verre juste après le restaurant. Avec Gigi, nous nous étions mises d’accord pour leur payer leur consommation. Malheureusement, à 23h, tous les cafés étaient fermés. Ils nous ont alors raccompagnées au métro et nous nous sommes séparés. La prochaine fois, c’est sûr, nous leur paierons le resto !

 
Udon ! Miam !




Samedi 27 juillet
Un feu d'artifice extraordinaire


La matinée fut difficile, enfin pour moi qui la passai à dormir. On ne quitta donc l’hôtel que vers 14h pour rejoindre le restaurant fétiche de Gigi : Tonkatsu Waco. Nous avions trouvé un restaurant de la chaîne à Sunshine City. On ne s’éternisa pas après le repas car on voulait assister au feu d’artifice de Tokyo, le plus grand feu d’artifice du Japon pendant l’été. On savait qu’on devait arriver tôt pour espérer avoir une place décente et surtout, pour pouvoir observer à notre aise cet événement. Yumi et Masa nous avaient dit qu’ils ne viendraient pas car, vu le monde attendu, ce serait un cauchemar. Nous avons donc été surprises de constater qu’il n’y avait pas tant de monde que ça dans le métro et dans les rues qui menaient au feu d’artifice. Bien sûr, ce n’était pas vide mais on pouvait quand même circuler assez facilement. Par contre, on ne savait pas trop où se rendre car aucune indication n’était notée en anglais. Nous avons donc plus ou moins suivi le flot des badauds et Google Maps. Les endroits qui présentaient des vues dégagées étaient de plus en plus prises d’assaut à mesure que nous nous rapprochions de la Sumida.



Au bout de quelques instants, nous avons trouvé une place que nous estimions correcte pour observer le feu d’artifice. Nous étions le long de la berge, sous un pont de route, entre les deux pas de tirs. La place était étroite car beaucoup de personnes étaient là depuis très longtemps et avaient réservé les meilleurs points de vue. Nous nous étions mises l’une derrière l’autre, par terre. Gigi hésitait à s’asseoir car elle ne voulait pas se blesser au genou. Nous avions environ 1h à attendre.



Malheureusement, lors des essais des fusées, nous nous sommes rendu compte que les piliers du pont bloquaient la vue. On ne voyait rien ni à droite, ni à gauche. Nous avons hésité à nous déplacer mais pour aller où ? Quand le spectacle a commencé, nous nous sommes précipitées dans la rue juste à côté et là, nous avions la vue parfaite sur les deux feux d’artifice qui avaient lieu en même temps : à gauche et à droite. Nous avons observé les éclats lumineux pendant 1h30. Quel magnifique spectacle ! Et le bouquet final… 
Bien évidemment, les photos ne rendent pas hommage à cet extraordinaire spectacle pyrotechnique.

 
Le feu d'artifice à gauche était assez proche




Le feu d'artifice de droite était plus éloigné

Il y avait beaucoup de monde, une fois le spectacle commencé



Une partie du bouquet final du feu d'artifice de droite

 Après le spectacle, nous redoutions le retour. En effet, tous les spectateurs partaient en même temps. À l’aide de Google Maps j’ai trouvé une station de métro un peu plus loin que les stations environnantes car je voulais réduire au minimum le flux de personnes. La distance correspondait à peu près 20 minutes de marche. Nous avons mis un petit peu plus de temps car vers la fin nous devions emprunter de grosses artères que tous les badauds prenaient. Arrivées à la station de métro, nous avions semé la majorité des piétons et nous avons pu rentrer sans encombre jusqu’à notre hôtel. Même si je dois avouer que nous avions les pieds en compote.

Nous nous sommes couchées la tête pleine de feux d’artifice.

Ja ne (A plus)
Gaellou