14 mars 2021

Découverte d'un village traditionnel

Jeudi 1 août
Shirakawago

 Nouveau réveil matinal. Cette fois-ci nous partions à Shirakawago.

 Nous avons pris un car pour 1h30 de route dans les montagnes japonaises. J’avais prévu le coup des routes sinueuses et j’avais pris un petit médicament contre le mal des transports. Sinon, je n’aurai pas survécu ! Arrivées sur place, on a eu un instant de doute car la ville semblait très (trop ?) touristique. L’office de tourisme local n’était pas très coopératif. Quand j’ai demandé quelles activités on pouvait faire en une journée, la fille du guichet m’a juste montré les points touristiques indiqués sur la carte sans aucune autre explication ou orientation. Drôle d’accueil…

La rivière de Shirakawago
 

Sur la route

Nous avons donc décidé de partir à la découverte de Shirakawago au gré de nos envies. Nous avons commencé par rejoindre le point d’observation situé à 20 minutes de marche du terminal de bus. Pour avoir une vue d’ensemble, il fallait grimper. Et la pente était plus pentue que ce à quoi nous nous attendions. Bien sûr, comme d’habitude, la chaleur n’aidait pas l’ascension. Mais finalement nous sommes arrivées et avons pu observer tranquillement la vue sur ce village aux maisons de chaume. D’où nous nous trouvions, nous pouvions constater l’étendue du village et la répartition des maisons. En plus, comme il était encore tôt, peu de personnes étaient présentes. Nous en avons profité pour prendre de jolies photos.

 

Point de vue sur Shirakawago


Quelques instants plus tard, nous sommes redescendues et nous nous sommes baladées entre les maisons typiques de l’ancien temps japonais. Nous avons hésité à visiter une maison. Mais les 1 300 yens à débourser nous ont refroidies. Nous avons continué notre déambulation puis nous nous sommes mises à la recherche d’un endroit pour déjeuner. Rapidement, nous avons trouvé un petit restaurant qui proposait des nouilles soba froides ou chaudes. Gigi a pris les chaudes et moi les froides. Comme on ne mange pas habituellement de soba, cela nous changeait et ce n’était pas plus mal. Après tout, on voyage également par le goût. Le seul point un peu négatif fut l’attitude de la serveuse : aucun sourire et un accueil plutôt glacial. On ne se sentait pas vraiment les bienvenues.

 

Les maisons au toit de chaumes sont éparpillées dans le village



Il y a aussi des rizières à Shirakawago

Soba pour le déjeuner


Après le repas, nous avons poursuivi notre chemin vers un musée attenant à un temple. Pour accéder à une superbe vue sur la montagne et les chaumières, il fallait passer par des petits escaliers très raides. Pour le dernier étage je suis la seule à y être montée car Gigi craignait d’avoir des difficultés à redescendre. Tout en haut, il n’y avait pas vraiment de sol mais des planches de bois qui passaient au-dessus des fondations de l’étage. J’ai longuement hésité à passer sur les planches de bois. Seraient-elles suffisamment résistantes ? Après avoir essayé sur un petit espace, je me suis lancée et j’ai pu arpenter le grenier. D’un côté, j’avais vue sur la cour du temple et de l’autre sur la montagne et le village. En redescendant, nous avons fait un pause « photo kitch », avec chapeau traditionnel en paille. C’était marrant, tellement c’était ridicule. Nous avons continué avec la rapide visite du temple et d’une salle qui s’articulait autour d’un foyer.

 

Les escaliers sont escarpés

Le grenier n'est pas très rassurant à arpenter

Etage intermédiaire de la maison - musée

Magnifique vue depuis le dernier étage

Au rdc, un foyer autour duquel les habitants se regroupaient

Le petit temple attenant dispose de panneaux en papier travaillés

Pour clore notre visite, nous nous sommes rendues de l’autre côté du village vers un musée en plein air qui regroupait une cinquantaine de maisons au toit de chaume authentiques mais déplacées et regroupées là pour la préservation du patrimoine. Pour nous y rendre, nous avons traversé un pont suspendu et une rivière presque à sec.

Long pont suspendu



La visite du musée était intéressante car elle offrait quelques jolis points de vue sur les maisons. Nous n’avons pas profité au maximum de ce musée car nous n’avons pas vraiment voulu visiter l’intérieur des maisons. Pour ce faire, il aurait fallu ôter nos chaussures à chaque fois. Nous nous sommes contentées de passer une tête. Et puis les maisons étaient vides.

 

Site classé à L'UNESCO






Les ouvertures étaient très petites



Sur le chemin du retour vers le terminal de bus, nous avons voulu faire une pause pour prendre un café ou une boisson fraîche car il faisait vraiment très très chaud (comme d’habitude, vous me direz). Après avoir hésité, nous sommes entrées dans un café qui donnait sur le musée visité plus tôt. Il s’agissait d’un café dans une maison typique. On s’asseyait par terre afin de consommer notre boisson. Gigi ne pouvant pas se baisser est restée au comptoir pour déguster son jus d’orange bien frais. Quant à moi, je me suis mise face à la fenêtre et au temple et j’ai pu profiter de mon jus d’orange « à la japonaise ». S’asseoir sur une chaise sans pied c’est quand même assez unique comme expérience, et tellement folklorique.

 

Sol en tatami et chaise typique


Nous avons trouvé LA perle pour se désaltérer

Quelle vue !

Malheureusement, le café fermait relativement tôt : à 15h45. Alors, nous sommes retournées au terminal de bus en espérant pouvoir changer pour un car rentrant sur Kanazawa plus tôt. Nous avons été chanceuses et nous avons pu embarquer dans le car précédent.

 

Après cette journée éreintante, le retour en car était tranquille car tous les passagers dormaient ou somnolaient. De retour à Kanazawa, nous nous sommes rendues dans le centre commercial à côté de la gare routière, histoire de trouver des restaurants pour plus tard. En arrivant à l’étage consacré, Gigi repéra un happy hour. Nous avons donc décidé de prendre l’apéro dans ce bar. Il y avait une boisson et un amuse-gueule pour 500 ¥. La serveuse nous avait présenté ce hors-d’œuvre comme du jambon. Mais quand c’est arrivé… Quelle déception ! Du jambon de Parme enroulé dans du parmesan avec une pêche. Hein ? O_O ?! Et à côté il y avait comme une ratatouille parsemée de parmesan. Très étrange et pas vraiment bon. Dommage.

Nous avons terminé la soirée dans un restaurant qui proposait sukiyaki et shabu-shabu. Il était moins bon que celui de Tokyo mais nous en avons quand même eu pour notre argent. J’ai pu tester les desserts japonais, assez étranges tout de même pour mes papilles d’Européenne : gelée de tofu (pas si mauvais), gelée de pastèque et de tomates (vraiment déroutant), soupe chinoise aux herbes et aux fruits (original), sorte de flan avec du caramel. Mais le pire de tous était sans aucun doute la mousse au thé matcha. C’est bien simple on avait l’impression de manger une cuillère de thé en poudre. Horrible ! Surtout pour moi qui déteste le thé vert.

 

Sukiyaki

Farandole des desserts

Après cette grosse journée, nous sommes retournées à l’hôtel pour un repos bien mérité.

Ja ne

Gaellou

  

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